Témoignage

Valentin

Valentin en photo lors de son premier rendez-vous.
Photo de Valentin.
Valentin pré-adolescent.
Valentin adolescent.
Valentin adulte.
12 ans après la fin du traitement

L’impression d’être un élément du décor de ma propre vie

J’ai commencé cette thérapie enfant. Sur le conseil d’amis de mes parents. Nous y sommes allés dans l’optique d’un traitement de substitution aux bagues. L’objectif était uniquement de me redresser les dents.
J’étais un enfant « passif ».

J’attendais que la vie passe en subissant les évènements de la vie, vivant tout ce qui pouvait m’arriver en tant que victime.

Subir la thérapie comme je subissais le reste

Partant de cela vous comprendrez que je n’avais aucune motivation pour réaliser les exercices que Jean-François me préconisait, bien que ces derniers soient adaptés à mon jeune âge. Je remercie ma mère de m’avoir forcé à les réaliser tous les jours comme une étape incontournable de mes journées : « tu fais tes exercices et après tu feras tes devoirs » (à savoir à ce sujet que j’étais le vilain petit canard de la classe avec un bulletin assez médiocre).

Le réveil : de victime à acteur

Au fur et à mesure du temps, les devoirs succédant l’exercice n’étaient plus une étape insurmontable. Je commençais même à y prendre un peu de plaisir et les notes du bulletin suivant s’en sont fait ressentir.

Voyant ces bénéfices j’ai commencé à mettre une réelle intention derrière les exercices. À partir de ce moment j’ai commencé à me « réveiller », comme si je sortais d’une profonde léthargie.

La vie me paraissait différente, je me sentais enfin acteur de ma propre vie. En parallèle mes dents se redressaient.

La plénitude

Désormais, j’aimais profondément cette vie que j’aurais souhaité échanger à tout prix auparavant.
Paradoxalement je vivais les évènements les plus difficiles de ma vie. Face à cela je me plongeais d’autant plus avec conviction dans les exercices et prenais pleinement conscience du potentiel énorme de cette thérapie.
La vie me paraissait de plus en plus belle, les couleurs de plus en plus vives et j’avais cette impression que le monde se déformait pour tourner en mon avantage. À chaque évènement compliqué, j’en ressortais le positif pour le mettre en valeur et y prendre appui pour aller toujours plus loin dans cette plénitude.

Une thérapie pour l’esprit qui redresse les dents

Voici ma manière de décrire cette méthode par laquelle je suis passé lorsque j’en parle. À toute personne qui est prête à s’investir pour avoir une plus belle dentition je dis  :

« Vous y allez pour vos dents, vous continuerez pour votre tête ».

Aujourd’hui j’ai 25 ans et j’ai la certitude d’être une personne bien différente de celle que j’aurais été sans cette thérapie. J’ai plein de projets différents en tête et je suis convaincu d’en réaliser au moins une partie. J’y vais dans l’optique de réussir bien sûr, mais même si je n’y arrive pas j’aurai la satisfaction d’avoir essayé et lorsque je me retournerai dans une soixantaine d’années je serai fier de cette vie

Personne ne nous rembourse si nous la gaspillons à rêver de réaliser ou d’en changer sans essayer, alors soyons en l’acteur principal !